sâmbătă, 17 iulie 2010

Aseara...

     Aseara am auzit o fraza frumoasa, frumoasa... "Calea Lactee are gust de zmeura."

joi, 25 martie 2010

E noapte

E noapte noptoasa...lumea doarme si aia care au noroc viseaza vise frumoase. Mie nu mi-e somn , nu mi-e nimic...Sunt obosita !

luni, 1 martie 2010

Uitam prea repede

      In anii '80, cand propaganda comunista era la apogeu, la fel si infometarea populatiei, ma intalneam adeseori cu un prieten, Paul; fost detinut politic si intotdeauna supravegheat de un securist. Imi repeta mereu, atunci cand voiam sa inchid televizorul, ca trebuie sa vad si sa nu uit omagierea dezmatat a lui Ceausescu, poemele, la fel de dezmatate semnate de Adrian Paunescu si altii ca el, recitarile dezgustatoare si filmele imbecile. Ii replicam constant ca este imposibil sa uiti o asa viata, ca memoria nu poate ingropa ani si ani de frustrari; ca nimeni nu poate sterge cu buretele amintirea acestei societati aberante...
    El avea dreptate. Unii uita prea repede si sub plapuma calduta a unei democratii prost intelese sunt dispusi sa treaca gratios peste toate aceste hidosenii. Acum Paunescu este iertat si apreciat ca poet. S-a uitat "cenaclul Flacara" cand un stadion intreg era indemnat sa ridice osanale "conducatorului iubit"; s-au uitat toate elogiile ridicate de el. In ce ma priveste iertarea este posibila doar cand cel in cauza este dispus sa-si recunoasca vina si sa ceara iertarea. Or, nu stiu ca personajul in discutie sa fii facut vreun gest de acest fel.
     Uitam prea repede!

PS. Ma intreb daca evreii sunt dispusi sa recunoasca talentul regizoral al propagandistei de serviciu Leni Riefenstahl.

joi, 18 februarie 2010

Astazi

    M-am saturat de mine...m-am saturat de cuvintele care zbora in toate partile si dispar fara sa lase vreo urma...m-am saturat de oamenii care spun ca  sunt prieteni, dar nu ii gasesti niciodata atunci cand ai nevoie de ei...m-am saturat de scuzele de doi lei...m-am saturat de lozinci gen "eu simt romaneste" ca si cum ar exista o multime de simtiri, atatea cate natiuni exista...m-am saturat de cei care au impresia ca fiecare propozitie pe care o spun este o judecata de valoare...m-am saturat ecologistii tembeli care ,daca se mentin in aceeasi logica, vor ajunge la concluzia ca pentru sanatatea planetei ar fi mai bine ca oamenii sa dispara...m-am saturat de TOT , de TOTI si de TOATE...

luni, 15 februarie 2010

Luni 15 februarie 2010

Franta are vocatia destinelor dramatice. Artisti care marcheaza o peioada prin creatiile lor si prin modul lor de a fi. Au trait intens; au fost axcesivi in toate, apoi au disparut lasand in loc personajele.
Viata le-a fost ca o lumanare care arde la ambele capete.
S-au facut si se fac filme despre ei; se scriu carti; sunt invocati ca modele; sunt copiati; sunt blamati si adulati si te intrebi ce au realizat mai bine, opera sau viata?!
Exemple?! Edith Piaf Serge Gainsbourg, Philippe Leotard, Françoise Sagan, Guillaume Depardieu... si enumerarea nu este exhaustiva.

vineri, 29 ianuarie 2010

.D. Salinger, J.D. Salinger, J.D. Salinger

.D. Salinger, J.D. Salinger, J.D. Salinger

Par Frédéric Beigbeder (Lire), publié le 01/07/2007
Il pleut sur la clairière, le sol est boueux, mes chaussures vernies s'enfoncent dans la gadoue et j'ai honte d'avoir traversé l'Atlantique pour déranger mon Dieu. Je glisse sur un chemin de terre, après avoir tourné à l'angle de Platt Road et Lang Road en direction de la ferme mythique de J.D. Salinger. Au village de Hanover, la libraire du Dartmouth Bookstore où il s'approvisionne régulièrement en nouveautés a refusé de m'indiquer où habite l'auteur de L'attrape-coe; urs. Elle s'est mise à rougir quand je lui ai demandé s'il était venu récemment. Du coup, j'ai rosi moi aussi; un moment ignoble à passer. En face, à la pâtisserie Lou's où J.D. déjeune parfois le week-end, le garçon a levé les yeux au ciel quand je lui ai commandé le même donut que l'écrivain «et par la même occasion, la route pour sa maison». Je lui ai expliqué ma théorie: Salinger aime les donuts car ce sont des beignets troués au milieu, comme les gruyères que son père importait quand il était enfant. La disparition de J.D. est sa manière de devenir le trou au centre du donut. C'est aussi la raison pour laquelle Salinger pratique l'homéopathie: il veut devenir le médicament dilué dont l'eau se souvient. Il faut se sauver pour sauver les autres. Le serveur a tourné les talons et j'ai encore rougi en m'apercevant qu'il lui manquait un bras. Etranges contrées où tout disparaît... Cornish me rappelle Twin Peaks.
Plus près de chez lui, même silence méprisant de tous les voisins. J'ai l'impression d'être un paparazzo. La région entière respecte la vie privée du père de Holden Caulfield. Ils se sont tous ligués contre les intrus. Je révise mes questions. Lorsque je vais sonner à la porte, il me faudra choisir le mot juste. J'hésite. Je pourrais commencer par remercier J.D. Salinger d'avoir libéré mon pays des nazis il y a soixante-trois ans. Cinquante soldats de sa compagnie sont tombés en une heure devant lui quand il a débarqué sur Utah Beach. Mais ce serait une entrée en matière franchement «cheezy». J'aurais pu aussi lui apporter des donuts? Ou lui réciter la tirade de Franny dans Franny et Zooey (1961): «Il faut répéter sans arrêt le mot Dieu. Est-ce que tu as entendu raconter quelque chose de plus fascinant de toute ta vie? C'est une coïncidence extrêmement étrange, de voir qu'on rencontre partout des gens qui sont des religieux très sincères et très profonds et qui vous disent qu'en répétant le nom de Dieu sans arrêt, on fait arriver quelque chose, on parvient à le voir.» Mais là il risquerait d'avoir la trouille: la seule chose pire qu'un admirateur, c'est un admirateur illuminé. Aurais-je dû venir avec une très jolie fille de 14 ans? A une époque J.D. leur ouvrait ses portes, mais à 88 ans il a dû s'assagir (et puis sa jeune femme Colleen O'Neil risquerait de me donner des coups de balai). Je tergiverse sous la pluie qui froisse ma veste neuve. J'aimerais lui dire qu'en ce moment je comprends ce qu'il a voulu signifier au reporter du New York Times qui le harcelait il y a une trentaine d'années: «Publication is a terrible invasion of my privacy.» Devrais-je lui crier «Au secours pardon!» avant de partir en courant? Je préfère vous prévenir tout de suite: pour savoir si j'ai rencontré ou non l'écrivain le plus reclus du monde, il va falloir patienter jusqu'en octobre. Je m'en voudrais de briser le suspense du thriller réalisé par Jean-Marie Périer: Salinger va mourir, film à grand spectacle que nous avons tourné à Cornish, New Hampshire, début juin, et qui sera diffusé sur Canal Jimmy à l'automne prochain. Si je me suis permis de revenir sur le sujet, c'est peut-être parce que je pense que Franny a raison: répéter le nom de Dieu augmente nos chances de le rencontrer.

joi, 28 ianuarie 2010

Astazi...


    Astazi, traiesc...merg, respir, gandesc, ma gandesc, vorbesc, ma intreb, imi raspund, visez, ma plictisesc, plictisesc, ma angoasez, ma enervez, tremur, ma condamn, ma iert, iert, uit, plang, rad, iubesc, ma revolt...

    Astazi, traiesc...maine, poate, voi face altceva...